• COURS N°8

    LES FORMES DE DISCOURS

     

    Le texte argumentatif

    Il cherche à défendre une idée, à réfuter une thèse...pour convaincre.

    Repérez :
    - la présence (ou l'absence ?) de l'implication de l'auteur, d'après le système d'énonciation, les connotations, etc. ;
    - les connecteurs logiques, la structure « démonstrative » du texte (place de la thèse et des arguments) ;
    - la conviction, la sincérité du locuteur, la valeur des arguments.

    Le texte descriptif

    Il donne une grande place à des éléments spatio-temporels, à la présentation d'une scène, d'une situation, d'un personnage.

    Repérez :
    - les éléments du cadre (rien n'est donné au hasard) : quel « climat » l'auteur veut-il créer ?
    - la technique de description : de quelle manière le personnage, ou l'objet est-il décrit ? Recherchez l'impression que l'auteur veut produire.


    Le texte narratif

    Il raconte des événements, une suite d'actions.

    Etudiez :
    - les temps verbaux, les indicateurs temporels, les verbes décrivant des actions (abondance, précision...).
    - Le point de vue du narrateur surtout (est-il dans l'histoire ou non ?) et la façon dont se déroule le récit (linéaire ? avec des retours en arrière, des ellipses...).


    votre commentaire
  • COURS N°9

    LES GENRES LITTERAIRES

      

    On classe traditionnellement les œuvres littéraires en divers genres. Le seul intérêt de cette distinction est qu'elle renvoie à des lois du genre, qu'elle implique des effets différents sur le lecteur : ce seront souvent des bases d'étude commodes.

     

    Le genre romanesque

    Types (très variés) : ils sont articulés autour de trois pôles (un décor, une intrigue, une analyse psychologique).

    Selon l'importance donnée à chacun, on trouve différents types de romans :

    - descriptifs : romans historiques, réalistes et naturalistes...

    - d'action : romans d'aventure, de cape et d'épée, policiers...

    - psychologiques : romans-confessions, roman-journal, récit d'une crise, romans centrés sur un personnage (romans d'initiation, d'apprentissage, de formation), romans sentimentaux...

    Il existe aussi des :

    - romans à thèse : pour démontrer une idée,

    - romans à clef : qui renvoient –sous forme cachée- à des personnes et des situations réelles,

    - romans à tiroir : ils incluent des fragments étrangers dans la trame principale,

    - romans « symphoniques » : aux personnages et aux lieux très nombreux, au long d'intrigues diverses (qui peuvent interférer ou non),

    - romans picaresques : qui décrivent une société grâce aux aventures du héros, qui connaît des « haut et des bas ».

    Effets : l'évasion du lecteur, la stimulation de l'imagination, l'identification à certains personnages, l'ouverture sur le monde, la compréhension, la réflexion (sur soi-même et les autres).


    Le genre théâtral

    Les comédies : elles se caractérisent par des sujets (relativement) simples, des personnages souvent ridicules et monomaniaques, l'absence d'éléments tristes, tragiques.

    Types (variés) : farce, comédie « légère », comédie de mœurs, de caractère, comédie-ballet (comédie musicale).

    Effets : le rire, bien sûr, le sourire (finesse, aspect spirituel de certaines pièces), la réflexion morale.

    Les tragédies : elles puisent leurs sujets, leurs personnages et leurs actions dans la noblesse et l'Antiquité. Les passions y sont terribles, tout se termine souvent par la mort des protagonistes, pris dans l'implacable fatalité. On n'y relève aucun élément comique.

    Types : les tragédies classiques (règles des trois unités), les tragi-comédies, le drame romantique (mélange des genres), le drame bourgeois (XVIIIème siècle), le mélodrame (pathétique « populaire »).

    Effets : les émotions (la terreur et la pitié), la réflexion sur le tragique de la condition humaine.



    Le genre poétique

    La poésie épique : ce sont de grands récits héroïques de « fondation », au style ample, solennel. (effets : le rêve et l'admiration).

    La poésie lyrique : elle est l'expression des sentiments, de la sensibilité, des états d'âme (méditation, rêverie, confession...).


    Autres genres


    Genres brefs :
    le conte (merveilleux ou philosophique), la fable, l'apologue (bref récit mettant en scène une vérité sous forme drôle ou déguisée), les portraits dépeignant les caractères typiques, les articles de dictionnaire (encyclopédie).


    Genres « rhétoriques » : le discours (politique), les plaidoiries et réquisitoires (justice), les éloges, les sermons...
    Les œuvres de « confidence » : le journal intime, l'autobiographie, la « confession », la lettre...
    Les œuvres de réflexion : l'essai (domaine moral, social, philosophique,...), la critique littéraire...


    votre commentaire
  • COURS N°10
     
    LES REGISTRES LITTERAIRES

      

    Les procédés employés pour susciter chez le lecteur un certain état émotionnel contribuent à créer le ton d'un texte. Repérer la tonalité d'un texte (ou « registre littéraire » » ou « ton »), c'est déterminer la manière de s'exprimer du locuteur, manière qui traduit ses sentiments, sa sensibilité, ses intentions.

     

    Le ton comique


    Il provoque le rire aux dépens d'un personnage ou d'une situation, à l'aide de procédés spécifiques.

    . L'humour souligne sans méchanceté le ridicule (tonalité humoristique).

    . L'ironie dénonce par le rire, en utilisant souvent l'antiphrase (tonalité ironique).

    . L'absurde s'appuie sur une absence apparente de logique.

    . La satire critique un état d'excès ou d'injustice = forte critique d'une personne ou d'une institution (tonalité satirique).


    . La parodie
    propose une imitation exagérée, caricaturale (tonalité parodique).

    . Le burlesque traite avec trivialité un sujet important (tonalité burlesque).

     

    Le ton tragique

    Il naît d'une prise de conscience que l'homme est dominé par des forces qui le conduisent irrémédiablement à la mort.(le théâtre de Corneille et de Racine). Style ample, un registre soutenu, lexique de la mort et de la fatalité, interrogation, antithèse.

    . Le ton pathétique décrit des souffrances humaines et a souvent recours à l'exaltation pour susciter la compassion du lecteur (le drame romantique au XIXe siècle). Les procédés employés sont ceux du lyrisme. Important champ lexical de la souffrance, de la douleur. Repérer un rythme large, des termes forts, des exclamations, supplication, apostrophe. Produit un intense sentiment de pitié.


    . Le ton dramatique
    vise à susciter l'émotion (concerne au départ le théâtre, l'art dramatique). Relever les points d'exclamation, le registre des émotions.

     



    L'exaltation des sentiments

    . Le lyrisme est l'exaltation des sentiments intimes pour émouvoir, toucher, faire partager une émotion. Champ lexical des sentiments (de l'affectivité), la première personne du singulier, les sonorités ou rythmes musicaux. Le mouvement romantique au XIXe siècle. Syntaxe émotionnelle : exclamations, interrogations, interjections, phrases elliptiques, etc. Expression poétique des états d'âme. Thèmes du souvenir, de la fuite du temps, de l'harmonie de la nature. Auteurs : Ronsard, Hugo, Vigny, Nerval...

    . Le ton épique caractérise des récits d'actions exceptionnelles réalisées par une collectivité ou des héros individuels hors du commun animés d'un idéal. Les procédés d'amplification, comme l'hyperbole et l'anaphore, la densité des adjectifs et des verbes d'action, contribuent aux effets d'agrandissement de cette tonalité. Superlatifs, métaphores, énumérations, symbole, symétries et oppositions, champ lexical du combat (Hugo, Les Travailleurs de la mer ; L'Iliade et L'Odyssée d'Homère).


    . Le ton élégiaque
    désigne l'expression douloureuse de la plainte et de la mélancolie ; s'exprime à travers les mêmes procédés que ceux du lyrisme. Ex : Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène (1678).

     



    Le ton du discours

    . Le registre polémique est utilisé pour convaincre, en combattant les idées de l'adversaire, en le provoquant ou, au besoin, en le ridiculisant. Procédés : termes dépréciatifs, ironie, sarcasme, indignation, apostrophe, exagération (hyperbole).Ex : Montesquieu : De l'Esprit des lois.

    . Le registre didactique répond à l'intention d'enseigner, de transmettre une pratique ou une morale, de donner des conseils. Il utilise parfois la modalité injonctive qui exprime un ordre et pousse à agir.

    . La tonalité oratoire consiste à capter la bonne attention de l'oratoire. L'orateur fait un discours logique et organisé, on parle de l'Autorité de l'orateur (Aristote, Rhétorique).

     



    Autres tonalités

    . Le registre fantastique est lié à des situations dans lesquelles l'irrationnel et le surnaturel font irruption dans la vie quotidienne. On parle de fantastique lorsqu'il y a incertitude entre réel et irrationnel. Auteurs : Maupassant, Mérimée, Nodier, Edgar Poe.


    . Le registre épidictique
    est celui de l'éloge et du blâme. Procédés : hyperboles, vocabulaire de la louange, connotations positives pour l'éloge ; termes dépréciatifs, satire pour le blâme. Ex : Saint-John Perse, Eloges.

    . La tonalité onirique est celle du rêve, des songes (monologue, lyrisme, sentiments personnels, intimes, impression de flou, de transparence, introspection dans la conscience du personnage. Ex : Marcel Proust, A la Recherche du temps perdu.


    . La tonalité réaliste
    s'attache à représenter l'homme, le monde et la société en cherchant à donner l'impression de la réalité. Procédés : effets de réel, description minutieuse. Auteurs : Stendhal, Balzac, Flaubert.


    votre commentaire
  • COURS N°11

    LISTE DES FIGURES DE RHETORIQUE

     

    Allégorie

    figuration d'une abstraction par une image. un tableau, Souvent par un être vivant. .(= personnification d'une abstraction)
    ex: l'Amour - la Mort (évoquée par une faucheuse).

     

    Allitération

    répétition de consonnes, à intervalles perceptibles et propres à porter effet

    ex.: "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?" (Racine)

     

    Anacoluthe

    gr anakolouthon = absence de liaison
    rupture. discontinuité ou incohérence de construction syntaxique.

    ex : le nez de Cléopâtre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé (Pascal);

    "Vous voulez que ce Dieu vous comble de bienfaits
    Et ne l'aimer jamais" Racine)

     

    Analogie

    ressemblance partielle entre deux choses qui ne se ressemblent pas dans leur aspect général la relation entre les termes = A est à B ce que C est à D.

     

    Anaphore

    répétition d'un mot en tête de phrase ou de membre de phrase

    ex :
    "Rome. l'unique objet de mon ressentiment
    Rome à qui vient ton bras d'immoler mon amant Rome. , "(Corneille)
    vs une épiphore (=répétition en fin de phrase).
    vs une anadiplose (= répétition au début d'une phrase. d'une expression employée à la fin de la phrase précédente).

     

    Antanaclase

    figure qui joue sur l'exacte identité phonique (consonance) et l'altérité sémantique (faits d'homonymie et de polysémie). Le signifiant apparaît donc plusieurs fois dans le discours, mais assorti à chaque fois d'un signifié différent.

    ex: "Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point" (Pascal)

     

    Antiphrase

    on emploie un mon ou groupe de mots. dans un sens contraire à celui qui lui est naturel. on exprime une idée par son contraire.

    ex: 'C'est du joli !" = désapprobation (procédé ironique).

     

    Antithèse

    rapprochement dans le même énoncé. de deux termes désignant des réalités opposées. ou du moins très éloignées.

    ex: "Ton bras est invaincu, mais non pas invincible." (Corneille)

     

    Antonomase

    figure qui consiste à prendre un nom commun pour un nom propre. ou un nom propre pour un nom commun.

    ex: un Tartuffe - un Don Juan.

     

    Aphorisme

    formule résumant un point de science, de morale. Maxime, précepte.

    Assonance
    répétition de voyelles, à intervalles perceptibles et propres à porter effet.

    ex. : "Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant" (Verlaine).

     

    Asyndète

    suppression des particules de coordination ou des conjonctions. et par ext. de toute liaison attendue ou logique.

    Ex : "...je n'ai pas été dorloté. tapoté. baisoté j'ai été beaucoup fouetté. "(Valles)

    Lorsque l'asyndète porte sur des propositions ou des phrases entières. on parlera plus volontiers de parataxe.
    ex "Vous n'êtes point gentilhomme. vous n'aurez pas ma fille," (Molière).

     

    Catachrèse

    procédé d'enrichissement lexical qui pour pallier une lacune dans le vocabulaire disponible. détourne un mot de son sens ordinaire et l'utilise à la désignation d'une autre réalité. jusque là dépourvue d'appellation propre ou spécifique.

    ex le pied de la table.

     

    Chiasme

    figure qui consiste à placer en ordre inverse les éléments de deux groupes de mots syntaxiquement identiques: A B B' A'

    ex; "Valse mélancolique et langoureux vertige." (Baudelaire)

    "Plus l'offenseur est cher et plus grande est l'offense." (Corneille).

     

    Ellipse

    1) suppression de mots qui seraient nécessaires à la plénitude de la construction. mais que ceux qui sont exprimés font assez entendre pour qu'il ne reste ni obscurité ni incertitude.

    ex "L'ai reconnue tout de suite. les yeux de son pore" (Joyce)

    2) Dans un texte. suppression d'un passage entier, l'ellipse se caractérise alors souvent par un passage à la ligne (blanc typographique).

    ex "... défaillante. tout en pleurs. avec un long frémissement et se cachant la figure. elle s'abandonna:
    les ombres du soir descendaient..." Flaubert, Madame Bovary)

     

    Euphémisme

    atténuation de l'expression d'une réalité brutale ou blessante.

    ex "Il a vécu'' ( il est mort).

     

    Gradation

    succession de mots ou d'idées classés en ordre croissant ou décroissant d'intensité.

    ex ; "Va, cours, vole et nous venge" (Corneille).

     

    Hendiadyn


    figure qui consiste à dissocier en deux éléments coordonnés une formulation qu'on aurait attendue normalement en un seul syntagme.

    ex : Respirons l'air et la fraîcheur (= l'air frais).

     

    Homéotéleute


    succession de finales semblables à la fin de mots ou de groupes de mots suffisamment proches les uns des autres pour que la répétition soit sensible à l'oreille.

    ex "il v avait cette rumeur de foule qui s'amuse et cette clameur de charlatans et tabarins qui rusent et ce grondement d'objets qui s'usent". (Queneau)

     

    Hypallage

    on reporte grammaticalement une détermination sur un autre mot que celui auquel il se rapporte par le sens

    ex "Trahissant la vertu sur un papier coupable".(Boileau).

     

    Hyperbate

    figure qui consiste à ajouter un élément à une phrase. ou à une proposition qui paraissait sémantiquement et syntaxiquement achevée (= rallonge).

    Ex "Partout on entend des cris, partout on voit la douleur et le désespoir. et l'image de la mort" (Bossuet).

     

    Hyperbole

    exagération dans les termes qu'on emploie pour insister sur une idée.

    ex :Il avait une telle soif qu'il aurait bu toute l'eau du lac.
    "Je me meurs. je suis mort je suis enterré" (Molière) = gradation hyperbolique.

     

    Hypotypose

    figure consistant à décrire une scène de manière si vive, si énergique et si bien observée qu'elle s'offre aux yeux avec la présence. le relief et les couleurs de la réalité.

     

    Métonymie

    figure par laquelle un mot désignant une réalité A se substitue au mot désignant une réalité B en raison d'un rapport de voisinage. de coexistence. d'interdépendance. qui unit A à B.

    ex : un Camus (= un ouvrage de Camus) = métonymie de la cause par l'effet.
    Le second violon (= le second joueur de violon) = métonymie de l'instrument par celui qui l'emploie:
    Le trône. le sceptre (= la puissance royale) = métonymie du signe par la chose...

     

    Mise en abyme

    D'après une image de Gide. procède on structure par lesquels. dans une œuvre. un élément renvoie à la totalité (tableau dans le tableau, récit dans le récit).

     

    Oxymore

    rapprochement dans une même unité syntaxique de deux termes qui paraissent se contredire.

    ex : "Cette obscure clarté qui tombe des étoiles"(Corneille).

     

    Paradoxe

    affirmation contraire à la logique et au témoignage des sens

    ex: "Mais elle avait encor cet éclat emprunté
    Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage Pour réparer des ans l'irréparable outrage" (paradoxe + oxymore).

     

    Paronomase

    rapprochement de mots dont le son est à peu près semblable mais dont le sens est différent.

    ex: "Lingères légères" Eluard).

     

    Périphrase

    au lieu d'un seul mot, on en met plusieurs qui forment le même sens.

    ex : L'oiseau de Jupiter (= l'aigle).

     

    Prétérition

    dire quelque chose en affirmant qu'on ne veut pas le dire.

    ex: Je ne rappellerai pas sa malhonnêteté. mais seulement son incompétence..
    Je ne dirai pas que....
    Il serait trop long de montrer ici que...

     

    Prolepse

    1) prévenir des objections en se les faisant à soi-même et en les détruisant d'avance (réfutation anticipée).

    ex Vous me direz à quoi sert cet appendice caudal ? Mais c'est purement décoratif (Claudel)

    2) anticipation d'un évènement ou d'un épisode.

    Prosopopée
    mettre en scène (faire parler ou agir) une personne que l'on évoque (absente ou morte). ou un être surnaturel ou même un être inanimé.

    ex : Elle me dit: Je suis l'impassible théâtre que ne peut remuer le pied de ses acteurs" (Vigny)

     

    Redondance


    redoublement expressif de l'idée par plusieurs mots

    ex: -"Ce qu'il faut à tout prix qui règne et qui demeure Ce n'est pas la méchanceté. c'est la bonté"(Verlaine)
    - Calme et paisible.

    un pléonasme = répétition de mots inutiles. qui peut être une maladresse (ex : descendre an bas) ou un effet voulu pour donner plus de force à l'expression.
    ex "En vain la plus vieillesse m'accable de son poids pesant" (Dm-ai).

     

    Stichomythie

    Toute phrase comporte:
    au sens strict dialogue de théâtre dans lequel les répliques s'enchaînent vers par vers. Par extension se dit de tout échange où le changement de locuteur tend à s'accélérer.

     

    Syllogisme

    mise en rapport logique de deux prémisses (= affirmations), une majeure et une mineure, dont on tire une conclusion.

    Ex: "Tous les hommes sont mortels (majeure) Or Socrate est un homme (mineure) Donc Socrate est mortel." (conclusion)

    Synecdoque
    (gr. sunekdochà = inclusion): figure qui substitue. à un terme k un terme B dont le sens inclut celui de A (ou est inclus par A).
    ex: - une lame (= épée> la partie pour le tout B inclus dans A).
    - un mortel (= homme> B = qualité d'une personne (ou d'une chose)
    - de beaux ivoires > B = la matière d'un objet A.

     

    Zeugma


    figure qui consiste à réunir plusieurs membres de phrase au moyen d'un élément qu'ils ont en commun et qu'on ne répétera pas. Le zeugma réunit en particulier un terme abstrait et un terme concret.

    ex :" Vêtu de probité candide et de lin blanc" (V. Hugo)


    votre commentaire
  •  

    LA DISSERTATION LITTERAIRE
    (Cours méthodologique pour lycéens (1re-Tle) et étudiants (Licence 1)).
     

     

    Une argumentation construite et cohérente qui s'appuie sur une problématique liée à un genre littéraire et à une œuvre particulière.

    Le sujet peut :

    - présenter une opinion à discuter;
    - demander d'expliquer un point de vue ;
    - susciter le commentaire d'une citation.

    Dans le travail préliminaire:
    - étudier l'énoncé, cerner la problématique :
    - repérer les composantes du sujet ;
    - analyser les mots clés ;
    - reformuler la question posée.
    - Rechercher des arguments et des exemples :
    - établir une liste détaillée ;
    - noter des citations.

    La démarche peut être :

    - dialectique ;
    - thématique ;
    - analytique.

    Le plan détaillé met en valeur un raisonnement progressif et comporte :
    - des sous-parties ;
    - des idées principales ;
    - des arguments et des exemples hiérarchisés ;
    - des articulations logiques.

    Rédiger c'est :

    - composer des paragraphes ;
    - insérer des exemples précis et des citations exactes ;
    - rédiger des transitions ;
    - introduire (préambule, citation et problématique, annonce du plan) ;
    - conclure (bilan, réponse à la question, élargissement).

    Pour réussir une dissertation littéraire, vous devez :
    - posséder une connaissance approfondie des œuvres étudiées, avoir lu d'autres livres du même auteur ou du même genre ;
    - cerner avec rigueur les enjeux d'un sujet, afin d'éviter le hors sujet ;
    - ne pas confondre l'épreuve avec une question de cours.
    - mobiliser l'ensemble des connaissances littéraires que vous avez acquises.
    La dissertation est un exercice différent de l'analyse textuelle proprement dite, dans la mesure où vous n'avez pas forcément un texte à commenter, à expliquer ou à résumer: Vous devez composer votre devoir à partir d'un «sujet» très court, qui comporte souvent une citation, ou une formule gnomique (pensée, proverbe, sentence...). Le but de l'exercice n'est pas tant de faire preuve de connaissances sur un sujet donné que de prouver que vous êtes capable de construire une argumentation claire, complète et équilibrée.
    En d'autres termes, vous organisez un débat où vous jouerez à la fois le rôle de participants ayant chacun des vues contradictoires sur le sujet donné, et celui de l'arbitre, de l'animateur du débat, qui fait les présentations, organise les échanges, et conclut à la fin sur ce qu'on peut tirer de ce débat. En bon animateur, vous devrez canaliser les interventions, demander à chacun de s'expliquer, et surtout rester aussi neutre que possible, même lorsque vous faites valoir votre propre opinion .

    Gardez à l'esprit le sens et le but de votre travail tels que les conçoit le correcteur, qui va très rapidement décider de la valeur globale de votre devoir à partir
    1) de la problématique que vous indiquez (conforme au sujet, ou hors-sujet)
    2) de la qualité du plan
    3) de la qualité des diverses parties du devoir (introduction, développement, conclusion)
    4) de la qualité du détail de votre argumentation (précision et pertinence des arguments, des exemples)
    5) de la qualité de la langue, en particulier de la précision de la syntaxe, de la richesse et de la variété du vocabulaire et, éventuellement, des aspects stylistiques.

    • Comprendre le sujet.

    Cela semble aller de soi et pourtant c'est ici que bien des échecs trouvent leur origine. On conseille de relever les mots clés de l'énoncé, de s'assurer de leur sens, d'examiner ainsi le lexique choisi (niveau de langue, figures de style, connotations). Chaque mot doit être pesé; les sens propres, les sens figurés et même les expressions dans lesquelles il peut recevoir une acception différente, tout cela doit être soigneusement clarifié afin de permettre un développement correct. Cependant, en général, ce n'est pas le vocabulaire qui pose un problème de compréhension mais bien le rapport entre les mots.
    Ensuite, il est utile de diviser le sujet, surtout s'il est vaste, en plusieurs éléments qui sont analysés successivement.
    Lorsque l'analyse sémantique et syntaxique est réalisée, reformulez le sujet en d'autres termes.
    L'énoncé du sujet implique souvent le plan de votre travail. On peut vous demander de "démontrer, justifier, discuter, développer, examiner, expliquer, comparer, commenter". Certains de ces termes sont synonymes et supposent la même démarche.

    o Expliquer, c'est tirer au clair, faire comprendre. Souvent, il faut s'interroger sur les causes. Expliquer ne va pas sans développer, c'est-à-dire décrire les différents aspects de la problématique.
    o Montrer ou démontrer demande qu'on prenne parti pour l'opinion donnée. Il s'agit alors de négliger certaines facettes du problème au profit d'autres. Montrer revient aussi à illustrer, se servir d'exemples.
    o Justifier est comparable à démontrer mais on emploie plutôt ce terme pour une décision, comme "Justifiez la censure...".
    o Discuter d'un sujet, c'est au contraire envisager le pour et le contre. Après avoir développé les arguments, on est tenté de prendre position mais la "discussion" ne l'implique pas. On peut considérer qu' examiner est synonyme de discuter.
    o Comparer est sans doute l'opération la plus intéressante qui consiste à examiner plusieurs objets (oeuvres, auteurs, personnages, siècles, mouvements ou encore, opinions) sous un même rapport pour en faire ressortir différences et ressemblances. Il faut donc déterminer des points précis de comparaison.
    o Commenter offre une grande liberté et englobe les démarches précédentes. Un commentaire explique les différents aspects et les développe. Si le sujet s'y prête, on peut aussi discuter et finalement prendre position.

    • Exploiter le sujet.

    Lorsque la proposition est clairement comprise dans ses multiples implications, il faut vous donner un temps de réflexion. Sur une grande feuille de papier notez en un classement sommaire et évolutif : faits, idées, exemples, arguments, formulations, tels qu'ils viennent à l'esprit, sans vous soucier encore de la rédaction. Imaginez par exemple un débat entre adversaires et partisans de chaque idée. Partez du concret (souvenirs personnels, observations, lectures) pour atteindre les idées, l'abstrait. Prenez en considération le contexte dans lequel s'insère le travail demandé (actualité, type d'orientation scolaire, matière vue à ce moment...). Après avoir soigneusement réfléchi, déterminez la position (la problématique) que vous adopterez en finale à l'aide des questions suivantes : Quel thème aborde le sujet ? Quel est le problème posé ? Que faut-il montrer ?; autrement dit reformulez clairement avec vos propres mots la question posée , c'est à dire l'ensemble des questions soulevées par le sujet, à partir duquel vous dégagerez une prise de position et élaborerez un plan.
    Les sujets de dissertation donnent rarement lieu à des réponses tranchées et définitives. Ce qui vous est demandé, c'est de proposer "des décisions, des choix raisonnés de la part de celui qui l'[la dissertation] entreprend, ces choix n'étant pas exclusifs d'autres mais posés à un moment donné, au terme d'une démarche limitée dans le temps et dans l'espace."

    • Composition.
    La dissertation obéit à des types de plans qu'on peut ramener à quatre :
    o le plan dialectique vous demande d'examiner un jugement, d'en montrer les limites voire de le réfuter (voir ce mot). C'est le fameux plan "thèse/antithèse/synthèse", plus rarement deux : Thèse/Antithèse. Il convient aux sujets qui invitent à discuter un point de vue. Toutefois, la synthèse, phase délicate de la démarche, ne se borne pas à un compromis entre la thèse et l'antithèse : elle vise à dépasser l'opposition selon une perspective plus large. Approfondissement de la réflexion, elle prend la forme d'une nouvelle thèse. Attention ce plan est dangereux car il peut conduire à des catastrophes... il faut le savoir. Il est en outre très efficace.
    On reconnaît aussi ce type de plan au libellé du sujet : les questions "Pensez-vous que...", "Dans quelle mesure peut-on dire que...", "Partagez-vous ce point de vue" etc. sont sans ambiguïté. Il vous faudra confronter les thèses avant d'exprimer nettement un avis personnel.
    La méthode dialectique consiste à examiner de façon contrastive les arguments en faveur de l'une ou l'autre possibilité (qui comporteront souvent des arguments accessoires), dans une thèse puis une antithèse, et ce de façon aussi équilibrée et objective que possible. Il ne faut donc jamais argumenter en faveur d'une seule des possibilités, ou en privilégier une trop nettement au détriment de l'autre.
    Votre réflexion débouchera ensuite sur une synthèse, c'est-à-dire une argumentation qui unit ce qui est compatible entre la thèse et l'antithèse, en expliquant quelles sont les réserves qui subsistent, mais qu'on peut écarter afin de trouver une issue à la contradiction.
    La conclusion ne doit pas se confondre avec la synthèse; elle doit se situer à un autre niveau de réflexion, par exemple en commentant sur l'intérêt que présente le sujet, sur la possibilité de voir l'analyse que vous proposez évoluer dans l'avenir, ou varier dans des circonstances différentes.

    o le plan thématique s'apparente au contraire à l'exposé. Il se reconnaît en ce qu'il n'invite pas à une confrontation de thèses : un jugement, ou une simple question, demandent à être étayés dans divers domaines qui constituent autant de thèmes où la notion va trouver sa justification. Il consiste à fournir un certain nombre d'arguments organisés capables de valider le jugement ou de répondre à la question qu'on vous a proposés mais dans tous les cas il doit permettre un approfondissement progressif, et ne doit pas être confondu avec un catalogue figé d'arguments.
    On reconnaît ce type de plan au libellé du sujet : ce peut être une question ("Qu'est-ce qu'un grand roman ?"; "Qu'est-ce qu'une œuvre engagée ?") ou une invitation à vérifier une affirmation ("En quoi a-t-on raison d'affirmer que...", "Montrez, commentez ou justifiez ceci...")
    Expl de sujet: Il vous est sans doute arrivé de préférer au "héros" vertueux d'une œuvre littéraire ou cinématographique le personnage odieux dont il finit par triompher.
    Quelles sont, selon vous, les raisons qui expliquent l'attrait qu'exercent ces personnages odieux ?

    o le plan analytique, le plan analytique se distingue du plan thématique en ce qu'il propose un examen méthodique d'une notion : ce peut être le type de plan « causes/conséquences/solutions » ou une approche méthodique d'une notion qu'on commencera par expliquer, puis qu'on justifiera avant d'analyser ses implications. Pour ces raisons, il est moins familier de la dissertation littéraire, dans laquelle néanmoins on peut rencontrer des libellés qui y invitent.
    Expl de sujet: «Il n'y a pas de vrai sens d'un texte. Pas d'autorité de l'auteur. Quoi qu'il ait voulu dire, il a écrit ce qu'il a écrit. Une fois publié, un texte est comme un appareil dont chacun peut se servir à sa guise et selon ses moyens.»
    Comment comprenez-vous cette opinion de Paul Valéry ?

    o le plan comparatif vous amène à établir un parallèle constant entre deux notions. Ce plan pourra les examiner successivement dans les deux premières parties avant d'élaborer une synthèse personnelle qui essaiera d'établir leurs points majeurs de ressemblance ou de discordance et de proposer un dépassement.
    Ce type de plan permet d'aller du complexe au simple et répond à deux types de questions : la définition d'une
    notion (exemple: Qu'est-ce que le tragique ?) ou une demande d'explication (exemple: Pourquoi
    les contes de Voltaire n'ont-ils pas vieilli ?).
    Dans le premier cas les idées seront présentées selon un ordre progressif ; dans le second cas, c'est une démarche logique qui s'impose : on partira d'un constat pour remonter aux causes et, éventuellement, examiner les conséquences.

    Construire un plan détaillé au brouillon

    Il implique une grande rigueur car il servira de base à la rédaction du devoir.
    Formulez des phrases courtes mais complètes les points principaux que vous avez dégagés et, en léger retrait, les points secondaires qui s'y rattachent.
    Hiérarchisez les axes directeurs qui correspondent à l'armature du plan et composez les sous-parties.
    Chaque partie comporte plusieurs sous-parties – au moins trois – qui seront présentées sous forme de paragraphes dans le devoir rédigé : chaque sous-partie développe une idée principale.
    Choisissez les arguments et exemples les plus pertinents, parmi ceux que vous avez notés au cours de votre travail préliminaire.
    Classez ces éléments afin de bâtir un raisonnement progressif : les idées les plus complexes prendront place à la fin de chaque partie et en fonction de la position que vous prenez face au sujet, conduisez votre lecteur à la conclusion.
    Reliez les sous-parties par des articulations logiques.

    • La rédaction de la dissertation.
    Exprimez-vous à la troisième personne du singulier ou à la première personne du pluriel, afin de donner un caractère général à votre propos.
    Ne mêlez pas l'emploi du pronom indéfini « on » à celui du pronom « nous ». Excluez l'emploi de la 1ère personne ainsi que toute adresse directe au correcteur.
    Veillez à l'équilibre entre les différentes parties du devoir.
    Évitez les digressions et le piétinement (Vous créez une digression lorsque vous quittez le sujet, lorsque, pour articuler le texte, vous avez besoin de termes tels que : pour en revenir au sujet..., revenons à nos moutons... Votre texte piétine, "tourne en rond", lorsque vous n'introduisez pas d'information nouvelle. Si c'est le cas vous devez approfondir l'invention).
    Lorsque l'ensemble est rédigé, que les différentes parties du texte sont équilibrées et articulées, le moment est venu d'introduire et de conclure.

    • l'Introduction
    Rédigée dans un style clair et accrocheur , elle répondra à trois objectifs :
    Intéresser : il s'agit de valoriser votre sujet en soulignant son importance, sa dimension, son actualité. Il faut piquer la curiosité du lecteur, le motiver en lui montrant l'importance de la question pour lui-même
    Annoncer : c'est-à-dire préciser le cadre de l'exposé mais toujours de façon concise. Limitez le sujet, s'il est vaste, à un point de vue.
    Baliser : signalez les différentes parties du texte (tâche à répéter dans le fil du texte s'il est long).

    L'introduction capte l'attention du lecteur et lui montre l'importance, pour lui, de la question qui va être traitée. Si vous affirmez dès le début que la question n'est pas résolue ou que vous allez prendre une option précise, vous risquez d'ôter tout intérêt à la lecture ou de donner un aspect partial à l'argumentation. Mieux vaut entretenir le suspens. (NB: Les formules "Nous allons d'abord examiner..., ensuite nous verrons, enfin nous aborderons,..." rendent le sujet fort prévisible, elles vous aideront pourtant dans vos premières dissertations).

    • Conclure
    Cette dernière partie doit emporter l'adhésion du lecteur, sa rédaction mérite donc un soin tout particulier.

    "L'intervention finale doit être en harmonie avec le reste du texte : il faut que le lecteur soit en quelque sorte obligé par votre texte d'opérer la même conclusion que vous. Une conclusion qui ne découle pas logiquement du reste du texte, ou qui n'a pas été préparée par une démonstration rigoureuse, non seulement est sanctionnée comme une "mauvaise" conclusion parce que le lecteur ne vous rejoint pas, mais encore atteint la valeur du reste de votre texte: vous démontrez vous-même par votre conclusion que le texte antérieur est insuffisant, puisque non susceptible d'amener celui-même qui l'écrit à le conclure convenablement.

    "Lorsque vous avez rédigé votre conclusion, relisez donc l'ensemble de votre texte, afin de vérifier que chacun des éléments de cette conclusion peut effectivement être déduit des éléments de votre récit ou de votre description, et n'est pas contradictoire avec les détails choisis, le vocabulaire employé ou les arguments exposés plus haut."

    • Rédiger
    Il vous reste maintenant à relire le texte en éliminant les maladresses de style et en veillant à une bonne lisibilité (correction de la langue, écriture, mise en page aérée). Ce travail sur le langage permet d' "aboutir à une expression claire, précise et efficace dans un texte bien articulé. Enfin sa présentation doit être soignée et ne pas faire obstacle à la communication.

    • Remarques

    o Les Preuves: il faut bien appuyer vos arguments sur des citations précises, des références à des experts, des allusions à des faits bien établis. Faites bien attention à ne pas faire des constations douteuses sans avoir des points d'appui. Ce sont ces exemples qui étayent la démonstration. Il faut donc les développer avec précision en mettant en valeur les détails concrets qui viennent à l'appui de l'idée. Attention: les exemples doivent être strictement commentés dans le sens de l'idée à démontrer.

    o Les Transitions : Il faut bien relier ensemble vos idées et les parties principales de votre dissertation. Faites bien attention d'abord à écrire de bons paragraphes, c'est à dire en mettant dans chaque paragraphe une idée centrale. Terminez chaque paragraphe par une phrase qui prépare le paragraphe suivant. Servez-vous de mots qui relient les paragraphes ensemble (des mots comme : néanmoins, de même, par contre) ou bien par des expression qui ont la même fonction (par exemple : s'il est vrai que x, il est vrai aussi que y ; si l'on peut dire pour a que, on ne peut pas dire la même chose pour y, : au contraire). Ménager une transition, c'est exprimer clairement le lien unissant le développement qui précède au développement qui suit. Dans un ensemble où tout est solidaire, il faut établir une continuité. Les transitions les plus rigoureuses établissent soit une gradation, soit une relation de cause à effet. Ces transitions sont essentielles pour bien aider votre lecteur (et vous-même !) de suivre votre argument.

    o les paragraphes :
    Le paragraphe constitue l'unité de base du plan, il en est également l'unité de sens, puisqu'il détermine la progression de l'analyse. Sa longueur moyenne est de dix à douze lignes, et il se compose des éléments suivants: une idée principale ; une argumentation, justifiant l'idée en la développant ; un ou deux exemples précis, illustrant l'idée ainsi que l'argumentation proposée. Quand le plan est établi avec précision, la rédaction ne pose guère de problème. Il faut toutefois que la rigueur du plan reste manifeste dans la dissertation rédigée.
    Il faut veiller à faire en sorte que la hiérarchie des idées apparaisse aussi clairement dans la suite du développement que dans le plan. Il faut, et il suffit d'aller strictement à la ligne après avoir traité chaque point essentiel. Ainsi, d'un coup d'oeil, le correcteur peut apprécier l'organisation de l'ensemble d'après la disposition des paragraphes.

    o la suite des idées : il faut ensuite respecter aussi à l'intérieur de chaque partie cette même hiérarchie des idées. Chaque partie se développe ainsi :
    * d'abord l'énoncé de l'idée qui en domine l'ensemble
    * puis immédiatement, énoncé d'une des idées dépendantes de celle-ci suivie de son cortège d'exemples
    * puis énoncé d'une seconde idée qui se trouve sur le même plan logique que la précédente, suivie aussi de ses exemples, et ainsi de suite...














     


    votre commentaire